Fenêtre écolo

fenêtreJ’ai pour coutume de penser (et de dire) que l’écologie n’est pas un luxe et que rouler à vélo, manger peu de viande, faire soi-même ses produits ménager ou plus généralement diminuer sa consommation de biens matériels génère des économies.

Il est cependant des domaines pour lesquels être en accord avec ses convictions nécessite de savoir casser sa tirelire.

Ainsi, un simple changement de fenêtre vient me rappeler combien, à l’heure de l’instauration de la taxe carbone, la motivation écologique doit parfois être ancrée dans de solides convictions autres que financières …

Ainsi, pour une fenêtre donc, on ne m’a tout d’abord laissé choisir qu’entre du PVC (toxiques à beaucoup d’égards) et du moabi (bois exotique dont le pillage notamment au Cameroun est régulièrement dénoncé par les ONG) … choix cornélien ! Je me suis alors risquer à demander s’il n’existerait pas une solution avec du bois de nos forêts françaises …

? Mais oui bien sûr il y a des fenêtres en chêne français, mais elles ne sont pas proposées spontanément car elles ne sont plus guère vendues qu’à des écolos à(dixit le commercial) … les seuls désormais à accepter de débourser 40 % plus cher que le moabi et 80 % plus cher que le PVC…

Sachant que l’argument prix reste le critère principal de choix pour la majorité de nos concitoyens (on considère toujours que l’on a pas les moyens si on sait pouvoir trouver moins cher), voici un domaine pour lequel une politique fiscale incitative permettrait de faciliter le choix afin d’éviter à tout un chacun d’avoir à choisir entre la peste et le choléra…

5 réflexions au sujet de “Fenêtre écolo”

  1. Ah tu parles d’une problématique que nous connaissons que trop bien ! En construction ou rénovation écolo, il faudrait pour être cohérent favoriser systématiquement le local ou au moins le national. Malheureusement comme tu dis, il faut être convaincu pour payer la facture franchement salée!

    Ton idée de fiscalité ‘préférentielle’ est très intéressante : serait-ce un moyen de relancer l’économie nationale ? Qui sait…

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  2. C’est exactement ce qui m’est arrivé. Au final, j’ai choisi le chêne, l’exploitation du moabi étant catastrophique, et j’ai planifié mes travaux sur deux ans. A noter qu’il existe déjà une fiscalité préférentielle, puisque le crédit d’impôts s’exprime en pourcentage du coût des matériaux posés. Les 40% appliqués à mes premières fenêtres (à plus de mille euros l’une) m’ont bien aidé pour les suivantes. Au final je ne regrette absolument pas mon investissement, sur lequel tout le monde me complimente. Je suis certain qu’un jour les fenêtres en plastique ne représenteront plus un atout à la vente.

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  3. La question est d’actualité chez Quat’rues itou, alors que des travaux de ré aménagement des locaux ont démarré.
    Quels matériaux utiliser pour les huisseries, les étagères, le sol… autant de questions auxquelles il est difficile de répondre, tant les critères éco-nomiques et éco-logiques sont nombreux. Les recherches peuvent être longues et nous sommes preneurs de toutes infos!

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  4. Je viens de restaurer ma maison de campagne et ma petite famille et moi souhaitions apporter un petit coup de main à notre environnement alors nous avons changés nos fenêtres et optés pour des matériaux écologiques. Et je peux vous dire que tout le monde y trouve son compte…

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