Ouverture de festival Science Frontières

Yves paccalet: sortie de secoursCe mercredi, nous avons donc assisté au débat inaugural du Festival Science Frontières. La parité n’a pas pu être respectée pour les intervenants car les huit personnalités étaient des hommes. On est bien sur l’homo durabilis. Pas encore sur la femina durabilis…

L’idée était de trouver LA solution qui nous permettrait de nous en sortir. Tous les intervenants étaient en effet convaincus que l’homme était menacé
Pascal Picq, paléanthropologue, a conclus que « le problème n’était pas dans nos gènes… mais dans nos têtes« . La culture pourrait nous sauver…

Jean-Marie Pelt, botaniste bien connu, compte lui sur une valeur: l’humilité.

Yves Paccalet, ancien compagnon du commandant Cousteau, était le plus pessimiste (cf son livre « l’humanité disparaitra… bon débarras« ) et a fini par une apologie de l’humour noir. L’humour pour neutraliser l’agressivité ? Pourquoi pas !
Loïc Fauchon, président du conseil mondial de l’eau, en tant qu’industriel, était le moins pessimiste. Il a rappelé à bon escient que les « bons gestes » permettraient déjà d’éviter les pénuries… et donc les conflits.

André Picot, toxicologue, a lui exploré un domaine qui sent le soufre: les nanotechnologies. Il m’a surtout fait réalisé quelque chose de fondamental à savoir que les peintures des cavernes étaient vraisemblablement l’oeuvre de femmes et non pas d’hommes.

Sylvain Augier, journaliste, a bien résumé avec cette maxime: « La situation est grave mais n’est pas désespérée« … qui devient, version irlandaise: « La situation est désespérée mais n’est pas grave » ! Encore de l’humour noir !

Kent, chanteur/dessinateur, s’insurge contre ceux qui disent « l’homme va disparaître, c’est pas grave, y’aura autre chose ». Et oui, l’homme c’était pas mal tout de même: la musique, la peinture, la poésie… bref la culture !

Marc Jolivet, humoriste à l’ours blanc, a quant à lui prôné la seule solution face à l’urgence: une bonne dictature écologique !

Ensuite, nous avons pu discuter en coulisses avec eux.

Bref, unanimement, la solution technologique est délaissée (la science ne nous sauvera pas) et cède la place au génie humain dans d’autres domaines. Moi j’ai envie de finir avec Martin Heidegger, philosophe de l’être et de la technique, « Seul un Dieu pourrait nous sauver« .

2 réflexions au sujet de “Ouverture de festival Science Frontières”

  1. Ben voilà, heu ! bonjour ! Ouais j’y vais molo vue que je n’suis pas très connue, mais bon y’a bien longtemps que je sais que c’est par la culture que viendras notre salut, et pas que comportemental mais aussi culturel et artistique, imaginatif et créatif.Il faut arrêté de s’en laissé compter par des BONIMENTEURS expérimentés.Moi je suis dans la création à partir de verre dépoli par la mer en utilisant des matériaux recyclés et en utilisant également des solutions énergétiques pour mes réalisations, peu couteuses en énergie.Mais voilà,pour me faire connaître c’est la croix et la bannière, avec son lot de galeristes verreux et autres grands manitoux de l’exploitation des autres.Aussi je préfère me fondre dans des manifestations où l’équitable a un sens et le continuom créatif et durable une vraie raisonnance.Tout ça pour dire que je veux bien venir exposer et faire découvrir mes trouvailles aux autres et même de faire des ateliers pédagogiques pour les enfants.Bon salut et à bientôt ! Cordialement, Philippe Litou.Artiste éco-citoyen et commerçialement équitable.

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  2. Bonjour! Je vous remercie d’avoir fait de la pub pour nous l’année dernière; cette année on remet ça, et notre programme est encore pas trop mal!

    Au plaisir de vous voir!

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