La chute de neige à Marseille ce mercredi a bien entendu été accueillie par les cris de joie des enfants.
Une occasion unique de réaliser le bonhomme de neige de leurs rêves et de leurs livres… et de découvrir que pour une fois la rue leur appartenait : « c’est génial il n’y a pas de voitures ! ».
Tout le monde n’a pas apprécié cette bouffée d’air frais… A commencer par notre premier ministre pour qui un pays « moderne » ne peut accepter le blocage des routes et d’un aéroport.
Alors je me lâche et me permets une petite liste de ce que, à mon sens, un pays dit moderne ne devrait pas accepter et qui constitue pourtant notre quotidien (et non pas l’exception d’un jour) :
- Vivre dans une ville engorgée et polluée par la circulation automobile,
- Être obligée de faire circuler ses enfants sur la route pour aller à l’école car les trottoirs sont réservés aux voitures en stationnement,
- Marcher dans une rue encombrée de déjections canines et de déchets,
- Ne pas disposer de pistes cyclables dignes de ce nom et risquer des accidents au quotidien,
- Attendre un bus sans qu’il n’arrive,
- Trier ses déchets sans savoir si ceux-ci seront correctement valorisés,
- Ne pas pouvoir se baigner dans la mer après de fortes pluie car les égouts y ont été déversés,
- Voir des parcs détruits pour y construire des parkings,
- Voir se construire un palais de la glace et de la glisse,
- Se résoudre à la malbouffe à la cantine,
- …
Alors, pour quelques flocons de rêve je laisse à François et Jean-Claude le soin de s’opposer sur l’inutile puisque décidément ma vision d’une ville moderne n’est ni celle de l’un, ni celle de l’autre.
Pour illustrer ce post un petit cadeau de mon ami Antoine :