Le dieu Chronos, c’est-à-dire le Temps, eût donc trois fils et la répartition se fit ainsi : le ciel était le domaine de Zeus, le monde souterrain des Enfers était l’antre d’Hadès, et la mer fut pour Poséidon.
Et la terre ?
Baptiste RABOURDIN, co-fondateur de la SCOP eco-sapiens
Tout le monde connaît l’histoire de la grenouille qui, lorsque l’on chauffe progressivement l’eau, finit par s’ébouillanter. Alors que débute la semaine pour les alternatives aux pesticides, et surtout alors que l’actualité autour des pesticides est brûlante, voire bouillante, il semble que nous nous comportions comme des grenouilles de bénitier. Nous nous empoisonnons lentement, et … Lire la suite
Le dieu Chronos, c’est-à-dire le Temps, eût donc trois fils et la répartition se fit ainsi : le ciel était le domaine de Zeus, le monde souterrain des Enfers était l’antre d’Hadès, et la mer fut pour Poséidon.
Et la terre ?
Vous souvenez-vous du film Into The Wild ? Ce magnifique long-métrage de Sean Penn qui a été tiré de l’histoire vraie d’un jeune américain en soif d’idéal, d’authenticité et d’accomplissement. Le film se finit sur son « trip en Alaska », véritable expérience de vie en autarcie dans la nature sauvage.
Oui je sais, sur bien d’autres fronts, les tranchées sont encore ouvertes : OGM, nucléaire, pesticides, huile de palme, poissons, etc… Sans compter toutes les batailles locales : l’aéroport de Notre-Dame des Landes, le loup dans les Alpes, l’ours dans les Pyrénées, l’incinérateur de Fos, l’EPR et le centre d’enfouissage, le projet ITER…
Ce début d’année est morose pour les agriculteurs bio a qui l’on retire une des maigres avancées faites en leur faveur ces dernières années.
En effet, la décision prise au lendemain du Grenelle de doubler le crédit d’impôt accordés aux agriculteurs convertis à l’agriculture biologique n’a pas duré. Elle s’est éteinte avec la nouvelle loi de finance pour 2011 qui divise par deux le montant de ces aides. Pour quelques économies de bout de chandelles et au mépris des engagements pris d’augmenter la SAU française à 6% en 2012 et à 20% en 2020.
Un Loup n’avait que les os et la peau,
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s’était fourvoyé par mégarde.
L’attaquer, le mettre en quartiers,
Comme vous le savez sans doute, 2010, c’était l’année de la biodiversité. Je parle à l’imparfait volontairement. A l’image des grands enjeux de ces dernières années, le rendez-vous biodiversité a suivi inexorablement le même scénario. On s’enthousiasme au début. Et à la fin on repart la tête baissée.